Les fausses croyances sur l'hypersensibilité : ce qu'on ne dit pas assez

Tu t'es peut-être déjà décrit comme "hypersensible" ou tu te reconnais dans ce terme. Tu ressens beaucoup, tu captes l'énergie autour de toi, tu es touché·e par les détails que d'autres ne remarquent même pas. Et tu t'es peut-être dit que c'était une qualité, ou un fardeau avec lequel apprendre à vivre. Mais si ce n'était pas aussi simple ?

Hypersensibilité ou survie ?

Beaucoup de personnes que j'accompagne se considèrent comme hypersensibles. Mais ce que je constate, c'est que derrière cette "hypersensibilité" se cache souvent un système nerveux déréglé, mis en alerte constante suite à des expériences passées difficiles voire traumatisantes.

Ce que tu vis comme une sensibilité exacerbée, c'est peut-être simplement le résultat d'un corps en hypervigilance, développé pour se protéger. Tu es peut-être devenu·e expert·e pour capter les signaux chez les autres, anticiper leurs émotions, réguler les tensions autour de toi. Non pas parce que tu es né·e comme ça, mais parce que tu as appris à le faire pour survivre.

Trois croyances communes sur l'hypersensibilité

  1. "Je suis hypersensible, donc je suis fragile." → Tu n'es pas fragile. Tu es adapté·e. Ce que tu considères comme une faiblesse est souvent un mécanisme de survie raffiné par des années d'hyperadaptation.

  2. "Je dois m'isoler pour me protéger." → Non. Tu as besoin d'espaces sûrs où tu peux être toi-même, pas d'être seul·e. Ce n'est pas ta sensibilité qui est le problème, mais l'environnement qui ne te permet pas d'être pleinement en sécurité.

  3. "Je suis comme ça, je ne peux pas changer." → Ce que tu vis n'est pas une fatalité. En travaillant avec tes émotions, en régénérant ton système nerveux, tu peux retrouver une relation plus paisible à toi-même et aux autres.

Et maintenant ?

Ce que je veux t'inviter à faire, c'est regarder ton hypersensibilité autrement. Non pas comme une étiquette figée, mais comme un signal. Celui que ton corps t'envoie pour te dire qu'il est temps d'écouter ce qui a été mis de côté trop longtemps.

Et si tu passais à l'action ?

Voici une piste très simple pour commencer :

Prends 10 minutes aujourd'hui pour observer ce que tu ressens quand tu es "débordé·e". Qu'est-ce qui se passe dans ton corps ? Dans tes pensées ? Peux-tu accueillir ces sensations sans les juger ?

C'est un premier pas. Et si tu veux aller plus loin, mon programme Faire de ses Émotions des Alliées est pensé pour t'accompagner à retrouver de la sérénité, de la clarté et une vie plus apaisée, en profondeur.

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